Effondrement d'un pont à Briansk : des responsables russes dénoncent un «nouveau crime odieux» de Kiev

Effondrement d'un pont à Briansk : des responsables russes dénoncent un «nouveau crime odieux» de Kiev© Ministère russe des Situations d'urgence / RIA Novosti
L'un des wagons du train Klimov-Moscou, écrasé par l'effondrement d'un pont dans la région de Briansk. Le 31 mai 2025, à 22h50, sur la section ferroviaire Vygonichi-Pilshino dans la région de Briansk, à la suite d'une explosion.
Suivez RT en français surTelegram

Le déraillement d’un train de passagers, qui a fait sept morts et 71 blessés dans la région de Briansk, a vivement fait réagir ce 1er juin au sein de la classe politique russe, et au-delà, pointant du doigt les services ukrainiens dans une manœuvre qui viserait à faire échouer les pourparlers de paix à la veille d’une nouvelle rencontre à Istanbul.

Sept morts et 71 blessés, tel est le bilan de l’effondrement d’un pont dans la région de Briansk, frontalière de l’Ukraine, dans la nuit du 31 mai au 1er juin. Pont qui s’est effondré sur un train de passagers, qui passait en dessous. Parmi les blessés figurent quatre enfants, dont un nourrisson. Trois jours de deuil, les 2, 3 et 4 juin, vont être observés, a annoncé à la mi-journée le gouverneur de la région de Briansk, Alexandre Bogomaz.

Son homologue de Sébastopol, Mikhaïl Razvojaïev, a dénoncé sur sa chaîne Telegram un « acte terroriste inhumain contre des civils, choquant par sa cruauté et son cynisme ». Également sur Telegram, le gouverneur de la région de Kherson, Vladimir Saldo, a pour sa part fustigé « un nouveau crime odieux contre l'humanité » visant à « perturber la voie pacifique naissante » entre Kiev et Moscou.

« Seuls des êtres inhumains ont pu faire une telle chose ! Et à la veille d'une fête aussi mémorable : la Journée des enfants ! », a réagi Artem Joga, représentant plénipotentiaire du président russe dans le district fédéral de l'Oural.

Même tonalité du côté de Magarita Simonian, rédactrice en cheffe de RT. « Ces salauds d’Ukrainiens ont décidé de célébrer la Journée internationale de l’enfance en essayant de tuer un bébé de cinq mois endormi dans le train », a-t-elle lancé, également sur l’application de messagerie. « On ne peut négocier avec eux que sur la façon dont ils préfèrent se tenir devant un peloton d’exécution : les yeux bandés ou grands ouverts face à un canon », a-t-elle poursuivi.

La « signature » des services ukrainiens

« Sur le plan international, la réaction en Ukraine est toujours aussi frappante, ce qui, à mon avis, révèle la même morbidité, dont le dépassement est l’un des objectifs de l’opération militaire spéciale », a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, pointant du doigt la « jubilation » des « personnalités politiques, publiques et de ceux qui, apparemment, ont été infectés par cette idéologie ».

Le chef adjoint du Comité des affaires internationales du Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement russe), Vladimir Djabarov, voit dans cette tragédie la « signature » de Kyrylo Boudanov, le patron de la Direction générale du renseignement ukrainien, dans une manœuvre visant à faire dérailler les pourparlers russo-ukrainiens.

« Cela profite à l'Ukraine, qui avant les négociations d'Istanbul, veut compliquer la situation au point que la Russie claque la porte », a-t-il déclaré à l’agence TASS. « Il n'y a aucune limite morale ni éthique pour les terroristes » a dénoncé, auprès de Zvezda, le vice-président du Conseil de la Fédération, Konstantin Kosatchev.

« Dire qu'une telle série d'événements se produit un jour avant le début des négociations prévues soulève de très sérieuses questions » a réagi sur Soloviev Live l’ambassadeur russe itinérant pour les crimes du régime de Kiev, Rodion Mirochnik.

Un autre pont, dans la région de Koursk, également frontalière de l'Ukraine, s'est effondré, a annoncé ce 1er juin au matin le gouverneur Alexandre Khinchtein, rapportant que trois membres du personnel de bord avaient été blessés.

Après une première rencontre le 16 mai à Istanbul, sur proposition du président russe Vladimir Poutine, les délégations russe et ukrainienne doivent se retrouver le 2 juin dans la capitale économique turque pour poursuivre ces pourparlers qui avaient été interrompus au printemps 2022. 

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix