ANALYSE

Selon un enregistrement que Le Monde dit avoir authentifié et que France Info a consulté, des policiers des BRAV-M auraient infligé des gifles et tenu des propos menaçants à des individus interpellés. L'IGPN va être saisie, selon Laurent Nunez.
Alors que de nombreux avocats, magistrats et politiques dénoncent des violences policières lors des manifestations contre la réforme des retraites en France, la Commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe a pris la parole sur le sujet.
Emmanuel Macron a réaffirmé ce 24 mars que le gouvernement «continuerait d'avancer» sur la réforme de l'âge de départ à la retraite. Il s'est néanmoins dit «à disposition» pour discuter des conditions de travail ou de la rémunération des salariés
L'ONG Amnesty International a interpellé le 23 mars le ministre l'Intérieur Gérald Darmanin en rappelant qu'être dans une manifestation non déclarée n'était pas un délit, comme il l'affirme, au regard du droit international.
Alors que les images des forces de l'ordre molestant des manifestants contre la réforme des retraites fleurissent sur les réseaux sociaux, Gérald Darmanin a annoncé que onze enquête avaient été ouvertes par l'IGPN ces dernières semaines.
La permanence du parlementaire Territoires de progrès (macroniste) Stéphane Travert a été vandalisée le 23 mars par des manifestants. Ceux-ci reprochent à l'ancien ministre d'avoir soutenu la réforme controversée des retraites.
L'historienne Ludivine Bantigny a mis en cause la manière dont la chaîne d'information rend compte des mobilisations actuelles, reprochant en particulier au journaliste Benjamin Duhamel de se faire l'écho des positions du gouvernement.
Dans plusieurs villes de France, des affrontements ont eu lieu entre des manifestants et les forces de l'ordre lors des mobilisations contre la réforme des retraites. Des bâtiments symbolisant l'Etat ont été vandalisés.
L'Assemblée nationale a approuvé le recours à la vidéosurveillance dite «intelligente», basée sur des algorithmes, que l'exécutif veut expérimenter avant et pendant les JO-2024 malgré les craintes de dérives sécuritaires de la gauche.
La façade et le perron de la mairie d'Afa, village en périphérie d'Ajaccio, ont été visés par un incendie criminel, assez vite circonscrit, d'après une source judiciaire. Le Parquet national antiterroriste s'est saisi, selon le procureur d'Ajaccio.
«La première consigne, c'est que chacun et chacune garde son sang-froid mais ne se laisse intimider d'aucune façon», a lancé Jean-Luc Mélenchon à Marseille, dénonçant un président jouant «la stratégie de la paralysie, de la provocation et du chaos».
Emmanuel Macron persiste et signe : la très contestée réforme des retraites doit être appliquée «avant la fin de l'année». En face, les organisations syndicales ont renouvelé leur appel à la mobilisation ce 23 mars pour faire plier le gouvernement.
La grogne provoquée par le passage en force du gouvernement sur la réforme des retraites ne faiblit pas. A la veille d'une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle, des cortèges se sont formés dans plusieurs villes de l’hexagone.
Mettant en avant son bilan économique, le président de la République a entre autres affirmé que le salaire minimum avait progressé comme jamais ces dernières années, s'attirant les railleries et les sarcasmes des oppositions et des syndicats.
Les forces de l'ordre ont recouru aux canons à eau ainsi qu'au gaz lacrymogène face à une manifestation de plusieurs centaines de pêcheurs à Rennes. Des blessés ont dû être transférés à l'hôpital.
Invité à justifier ses propos très critiqués sur une foule qu'il juge «illégitime», Emmanuel Macron a insisté sur les violences dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites, rejetée par une majorité de Français.
Les propos du chef de l'Etat opposant l'absence de légitimité de «la foule» face à celle des élus ont suscité de vives réactions et critiques, y compris à droite et au centre, certains l'appelant à changer urgemment de vocabulaire.
Les opérations de blocage d'axes routiers, de ports et de zones industrielles se poursuivent suite au passage en force du gouvernement sur la réforme des retraites, à la veille d'une nouvelle journée de mobilisation à l'appel de l'intersyndicale.
Face à la poursuite des manifestations contre le passage en force de l'exécutif sur la réforme des retraites, Emmanuel Macron a dit vouloir «apaiser» la colère des Français tout en considérant que «la foule» n'avait pas de «légitimité» face aux élus.
Au lendemain d'affrontements entre les forces de l'ordre et les opposants à la réforme des retraites, des échauffourées ont de nouveau éclaté dans les rues de la capitale.