Conflit en Ukraine : les dernières informations

L'intervention armée visant selon la Russie à «démilitariser» l'Ukraine, suit son cours, après la reconnaissance par Moscou de l'indépendance des républiques autoproclamées du Donbass. Les pays occidentaux et leurs alliés ont dénoncé une invasion.
Le navire Ivan Khours est rentré le matin du 26 mai au port de Sébastopol, semble-t-il sans dommages. La Russie avait dévoilé des images de l'attaque de son navire de guerre le 24 mai. Trois drones de surface se dirigeaient à grande vitesse vers l'Ivan Khours, alors en patrouille dans la zone économique exclusive turque en mer Noire, à 140 kilomètres au nord-est du détroit du Bosphore.
Le président russe Vladimir Poutine a aussi souligné l’ouverture de son pays au dialogue lors d'un entretien téléphonique avec son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.
Poutine, «a confirmé que la partie russe était ouverte au dialogue politique et diplomatique, lequel est toujours entravé par Kiev et ses soutiens occidentaux», a indiqué le Kremlin dans un communiqué.
La région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a subi des dizaines de tirs d'artillerie lors des dernières 24 heures, a indiqué le gouverneur de ce territoire secoué en début de semaine par une incursion armée.
Tokyo a déclaré avoir imposé des sanctions supplémentaires à la Russie, conformément à l'engagement pris par les pays du G7 lors de leur récent sommet à Hiroshima.
Le Japon va imposer de nouvelles sanctions comprenant le gel d'actifs de 17 ressortissants et 78 organisations russes, ainsi que l'interdiction d'exporter des biens et services vers 80 entités russes, a annoncé le porte-parole du gouvernement Hirokazu Matsuno. Les interdictions à l'export portent sur des produits destinés à des sociétés russes liées au complexe militaro-industriel du pays, ainsi que sur des services de construction et d'ingénierie.
Le 25 mai, le fondateur du groupe Wagner, Evguéni Prigojine, a déclaré que la SMP retirait ses unités d'Artiomovsk (Bakhmout), cédant jusqu’au 1er juin ses positions à l'armée russe.
Le 20 mai, Prigojine avait annoncé la « prise complète de Bakhmout (Artiomovsk) » après une offensive militaire de 224 jours sur la ville. Le lendemain, le ministère russe de la Défense a indiqué que la libération d'Artiomovsk [Bakhmout] était achevée dans la « zone tactique d'Artiomovsk [Bakhmout] ».
Prigojine annonce le transfert à l'armée russe des positions de Wagner à BakhmoutEn réponse à la «politique de confrontation» menée par Stockholm, la Russie a annoncé la fermeture du consulat général de Suède à Saint-Pétersbourg à partir du 1er septembre. Le ministère russe des Affaires étrangères a ajouté qu'il allait arrêter les travaux du consulat général de Russie à Göteborg à partir du même jour. De surcroît, la Russie a déclaré cinq diplomates suédois persona non grata.
Les services de sécurité russes (FSB) ont affirmé avoir arrêté début mai des saboteurs liés aux services secrets ukrainiens qui planifiaient des attentats visant à perturber le fonctionnement des centrales nucléaires russes.
«Un groupe de sabotage du service de renseignement extérieur ukrainien (...) a tenté de faire exploser une trentaine de lignes d'alimentation électrique des centrales nucléaires de Léningrad et de Kalinine», dans le nord-ouest du pays, début mai, a indiqué le FSB dans un communiqué publié ce 25 mai.
Le patron de la SMP russe Wagner, Evguéni Prigojine, a affirmé que ses hommes avaient commencé à transférer leurs positions à Bakhmout aux troupes régulières de l'armée russe.
«Nous sommes en train de retirer les unités de Bakhmout aujourd'hui. D'ici au 1er juin, la majeure partie se réinstallera dans des bases de l'arrière. Nous remettons les positions aux militaires, les munitions et tout ce qu'il s'y trouve», a déclaré Evguéni Prigojine dans une vidéo diffusée par son service de presse. L’information n’a pas encore été confirmée par le ministère russe de la Défense.
La Russie a accusé l'Ukraine d'avoir attaqué l'un de ses navires de guerre alors qu'il se trouvait en patrouille dans la zone économique exclusive turque, affirmant avoir détruit trois vedettes sans pilote lors de cet assaut.
«Les forces armées ukrainiennes ont tenté en vain d'attaquer le navire Ivan Khours de la flotte de la mer Noire (...) dans la zone économique exclusive de la Turquie», a indiqué sur Telegram le ministère russe de la Défense.
Selon Moscou, cette attaque a eu lieu à 2h30 (GMT) au moment où le navire russe «effectuait des tâches visant à assurer la sécurité du fonctionnement des gazoducs Turkish Stream et Blue Stream», deux tuyaux exportant le gaz russe vers la Turquie.
«Toutes les embarcations ennemies ont été détruites par les tirs des armes régulières du navire russe à 140 kilomètres au nord-est du détroit du Bosphore», a précisé le ministère russe.
Environ 10 000 des 50 000 détenus recrutés dans les prisons russes par la société militaire privée Wagner ont été tués en Ukraine, où ils étaient en première ligne dans la très sanglante bataille de Bakhmout, a affirmé Evguéni Prigojine.
«J'ai sélectionné 50 000 détenus, dont environ 20% ont été tués», a-t-il affirmé dans une interview publiée le 24 mai au soir par le blogueur russe Konstantin Dolgov. Par ailleurs, il a indiqué qu'une proportion similaire de ses combattants professionnels étaient également morts au combat, sans pour autant chiffrer précisément leur nombre.
Selon lui, les pertes ukrainiennes sont beaucoup plus lourdes : «Moi j'ai trois fois moins de tués et (...) environ deux fois moins de blessés.»