Conflit en Ukraine : les dernières informations

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L'armée russe est intervenue le 24 février 2022 en Ukraine pour la «démilitariser», après la reconnaissance par Moscou de l'indépendance des républiques du Donbass. Les pays occidentaux et leurs alliés ont dénoncé une invasion.

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  • Lavrov : la France est en guerre contre la Russie

    Les déclarations du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, selon lesquelles la France n'est pas en guerre contre la Russie sont fausses, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue turc, Hakan Fidan. Il a précisé que la France est en guerre contre la Russie « car ses missiles à longue portée sont utilisés par le régime nazi de Kiev pour effectuer des frappes sur le territoire de la Fédération de Russie », ajoutant qu'« il s’agit principalement de frappes contre des cibles civiles ».

    Sergueï Lavrov a recommandé au ministre français des Affaires étrangères, « s’il aime sa patrie et croit représenter ses intérêts », d’appliquer « le principe de longue date de tous les politiques français épris de liberté, et de tout le monde en général : liberté, égalité, fraternité ». Selon le chef de la diplomatie russe, ce principe inclut les droits de l'Homme, « que la France brandit à tout va pour toute situation partout dans le monde, à l’exception du conflit ukrainien ».

  • Dmitri Peskov qualifie de dangereuse la décision de Merz de lever les restrictions sur la portée des armes fournies à Kiev

    Le porte-parole du Kremlin a déclaré ce 26 mai que l’annonce par le chancelier allemand de la levée des restrictions sur la portée des armes fournies à Kiev par les Occidentaux serait une décision «assez dangereuse» et «absolument en contradiction» avec les aspirations russes à parvenir à un règlement politique du conflit en Ukraine.


  • Ukraine : «plus aucune restriction» sur la portée des armements fournis, assure Friedrich Merz

    « Il n’y a plus aucune restriction sur la portée des armes qui sont livrées à l’Ukraine, ni par les Britanniques, ni par les Français, ni par nous, ni par les Américains » a déclaré ce 26 mai le chancelier allemand Friedrich Merz, lors du Forum européen international organisé par la Westdeutscher Rundfunk Köln (WDR), un organisme public de radiodiffusion basé à Cologne, et qui se tient jusqu’au 28 mai.

    « Cela signifie que l'Ukraine peut désormais se défendre, par exemple en attaquant des installations militaires en Russie », a-t-il ajouté, allant jusqu’à affirmer que contrairement à l’Ukraine, la Russie « attaque de manière absolument impitoyable des cibles civiles ». « Un pays qui ne peut faire face à un agresseur que sur son propre territoire ne se défend pas suffisamment » a-t-il par ailleurs justifié.

    Des déclarations qui tranchent avec celles de son prédécesseur. Si l’Allemagne d’Olaf Scholz s’est hissée au second rang des soutiens militaires de Kiev, derrière les États-Unis, l’ex-chancelier allemand s’était montré prudent concernant l’autorisation – finalement faite – à Kiev de frapper en Russie. Autre point le distinguant de Merz : il avait opposé son refus catégorique de fournir à Kiev des missiles balistiques Taurus.

  • Dmitri Peskov : les frappes russes visent des cibles militaires ukrainiennes en riposte aux attaques contre des sites civils en Russie

    Le porte-parole du Kremlin a déclaré que les frappes russes sur des objectifs militaires en Ukraine constituent une réponse aux attaques ukrainiennes contre des infrastructures civiles en Russie. Il a affirmé que des dirigeants étrangers ont été témoins des frappes ukrainiennes sur le territoire russe le 9 mai, et qui se poursuivent depuis.


  • «Tout ce qui sort de sa bouche cause des problèmes», fustige Trump à propos de Zelensky

    Zelensky «ne rend pas service à son pays en parlant comme il le fait», a déclaré sur Truth Social le président des États-Unis, alors que le locataire du palais Maryinski a critiqué le «silence» supposé des États-Unis «et des autres pays du monde» à la suite de frappes russes, appelant à exercer davantage de pressions sur la Russie.


  • L'Europe occidentale envisage d'acheter des armes américaines pour les fournir à l'Ukraine, selon Bloomberg

    Les dirigeants d'Europe occidentale étudient la possibilité d'acheter des armes américaines et de les fournir à l'Ukraine lorsque les livraisons d'armes approuvées par l'ancienne administration du président américain Joe Biden auront toutes été effectuées, a rapporté l’agence de presse américaine Bloomberg le 24 mai.

    Le président américain Donald Trump a réitéré en début de semaine la possibilité d’un retrait de Washington du conflit ukrainien si les négociations entre Moscou et Kiev, sous l'égide des États-Unis, n'aboutissent à aucun résultat significatif. « Il s'agit d'une situation européenne. Elle aurait dû rester européenne », a-t-il déclaré.

    Une proposition d'achat d'armes américaines pour l'Ukraine afin qu'elle puisse poursuivre les combats contre la Russie « gagne actuellement en crédibilité » au sein de l'UE et du Royaume-Uni, face aux craintes d'un arrêt des livraisons américaines cet été, selon Bloomberg.

    « L'idée est que si Trump refuse d'envoyer des armes américaines à l'Ukraine, l'Europe le fera », ont expliqué des sources proches du dossier à l'agence américaine.

  • L’hélicoptère de Vladimir Poutine «à l’épicentre» d’une attaque de drones ukrainiens lors de sa visite de la région de Koursk

    Quarante-six : c’est le nombre de drones ukrainiens « à profil d’avion » que la défense antiaérienne de la région de Koursk a détruit le 20 mai alors que Vladimir Poutine y effectuait une visite, a déclaré à la chaîne Rossiya 24 Iouri Dachkine, commandant d’une division de défense antiaérienne.

    Celui-ci est notamment revenu sur les 1 177 drones ukrainiens que le ministère russe de la Défense avait annoncé avoir détruits « en dehors de la zone d'opérations militaires spéciales » entre le soir du 20 et le matin du 23 mai.

    « J’attire votre attention sur le fait que l’attaque s’est considérablement intensifiée lorsque le commandant suprême [des armées] était dans les airs au-dessus de la région de Koursk. Par conséquent, nous menions simultanément une bataille anti-aérienne et assurions la sécurité de l’hélicoptère du président » a insisté l’officier, ajoutant que « la tâche a été accomplie ».

    Interrogé quant au fait que l’hélicoptère présidentiel ait pu « traverser la zone de combat », Dachkine a alors répondu par l’affirmative ajoutant que l’aéronef « était en fait à l’épicentre du repoussement de la frappe massive de drones ennemis ».

  • Russie : un drone ukrainien frappe la coupole d’une cathédrale dans la région de Toula

    Dans la nuit du 24 au 25 mai, un drone ukrainien a touché le dôme de la célèbre cathédrale de Nikolsky, dans le village d’Epifan, en Russie – heureusement sans faire de victime. La coupole a été détruite par le feu, mais la croix est restée intacte. Au total, vingt drones ukrainiens ont été interceptés dans la région, selon les autorités russes.

  • «Ils mentent, comme toujours» : Zakharova réagit à des affirmations du vice-ministre ukrainien des Affaires étrangères

    «Ils mentent, comme toujours. Ils ont lu le texte d'introduction en anglais, puis sont passés au russe. C'est pathétique», a déclaré Maria Zakharova le 24 mars sur Telegram, réagissant à l’affirmation du vice-ministre ukrainien des Affaires étrangères selon laquelle la délégation de Kiev s'était exprimée en anglais et en ukrainien à Istanbul.


  • Les élections présidentielles organisées dans l’Ukraine d’aujourd’hui ne seront qu’une farce

    La nécessité de mettre en place des élections démocratiques en Ukraine est souvent avancée comme un élément de règlement du conflit. Pour Karine Bechet-Golovko, ces élections ne peuvent qu’être la conséquence et non la source de la sortie du conflit, car celui-ci est idéologique et il ne peut être dépassé par la voie électorale.

    Les élections ne sont ni une farce, ni une mise en scène. Pour être démocratiques, elles doivent elles-mêmes être réalisées dans une société démocratique. D’où l’impasse fondamentale d’un changement de pouvoir permettant l’arrivée pacifique d’un « dirigeant légitime » en Ukraine, souvent avancé comme élément de règlement du conflit sur le front ukrainien.

    Le processus électoral a pour fonction de faire ressortir la volonté populaire, afin de conduire aux manettes de l’État les personnes représentant la volonté et l’opinion de la majorité. C’est en cela que les élections sont un élément de la démocratie : elles doivent idéalement permettre à la majorité de gouverner avec l’assentiment de la minorité.

    Mais pour qu’il y ait des représentants de la majorité et de la minorité, encore faut-il qu’il y ait des partis politiques, portant réellement différentes visions politiques. Ce qui est appelé le pluralisme politique. Sinon, quel choix peut être fait ? Il ne s’agit pas de choisir entre des visages différents, qui in fine portent le même programme politique. Dans ce cas, les élections sont dévoyées, elles ne sont qu’une farce, devant légitimer un processus anti-démocratique.

    Si formellement il existe certes plusieurs partis politiques, mais qui soutiennent à quelques détails près la même ligne politique, le processus électoral ne peut permettre la gouvernance de la majorité, car les électeurs n’ont pas de choix réel.

    Or, que reste-t-il des partis politiques en Ukraine ? Rien.

    Après le Maïdan de 2014, les opposants politiques avaient déjà été persécutés, judiciairement et physiquement, les médias récalcitrants mis au pas ou fermés, ce qui avait permis de réduire à son minimum la vie politique du pays.  

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