Ligue des champions : deux nuits de violences et des polémiques après la victoire du PSG

Ligue des champions : deux nuits de violences et des polémiques après la victoire du PSG© Compte X @justdanaw
Restes de véhicules calcinés avenue de Wagram près des Champs-Elysées.
Suivez RT en français surTelegram

La victoire historique du PSG en Ligue des champions a été éclipsée par des violences à Paris et en province, avec deux morts et 563 interpellations. Les tensions politiques s’exacerbent, entre critiques de la gestion sécuritaire et accusations de rhétorique incendiaire.

Le sacre du Paris Saint-Germain (5-0 face à l’Inter Milan) le 31 mai a déclenché une liesse rapidement assombrie par des violences à Paris et dans plusieurs villes françaises. Le bilan est tragique : deux morts, dont un mineur de 17 ans poignardé à Dax et un scootériste d’une vingtaine d’années percuté à Paris, ainsi que 563 interpellations, dont 491 dans la capitale, et 307 gardes à vue. Les scènes de pillages ont largement été diffusées sur les réseaux sociaux.

Les Champs-Élysées et les abords du Parc des Princes ont été le théâtre de pillages, tirs de mortiers, et dégradations, avec 692 incendies, dont 264 véhicules, et 22 membres des forces de l’ordre blessés. Des pompiers ont également été attaqués et pris à parti.

À Grenoble, une voiture a blessé quatre personnes, dont deux gravement, tandis qu’à Alençon, un véhicule a percuté une vitrine, provoquant un incendie. À Nantes, Lyon et Pau, des commerces et mobiliers urbains ont été vandalisés.

Fiasco sécuritaire et polémique politique

Le préfet de police, Laurent Nuñez, a qualifié ce bilan d’inédit, distinguant les supporters des « bandes de casseurs » venues « pour piller ». Il a reconnu des échecs, notamment quatre à cinq pillages sur les Champs-Élysées, malgré la mobilisation de 5 400 policiers et gendarmes, mais a rejeté l’idée d’un « fiasco sécuritaire », estimant le dispositif « ni une réussite, ni un échec ».

Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a dénoncé des « barbares » responsables de cette « sauvagerie », insistant sur une réponse judiciaire ferme.

Ces propos ont déclenché une vive polémique. La France insoumise (LFI), par la voix d’Antoine Léaument, présent sur les Champs-Élysées, a accusé la police d’avoir « organisé le chaos » avec des gaz lacrymogènes contre une foule pacifique. Éric Coquerel et Manuel Bompard ont dénoncé une rhétorique « déshumanisante » aux « relents racistes ».

Bruno Retailleau, lui, a qualifié LFI de « France incendiaire », accusant ses membres d’« encourager la violence ».

Au Rassemblement national (RN), le président du parti Jordan Bardella et le vice-président Sébastien Chenu, ont dénoncé un « fiasco » sécuritaire, estimant le dispositif « sous-dimensionné » visant ainsi Bruno Retailleau, adversaire pour 2027.

Emmanuel Macron, lors de la réception des joueurs à l’Élysée, a condamné ces violences « inacceptables », promettant d’être « implacable ».

Alors que les accusations de récupération politique fusent, 45 individus passeront en comparution immédiate devant le tribunal cette semaine suite aux exactions du week-end. 45 individus passeront en comparution immédiate devant le tribunal cette semaine suite aux exactions du week-end.

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix