Soupçons de corruption autour du couple Hollande-Gayet et du contrat Rafale en Inde

Soupçons de corruption autour du couple Hollande-Gayet et du contrat Rafale en Inde© Getty Images
François Hollande et Julie Gayet
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Une enquête pour corruption et trafic d’influence vise François Hollande et Julie Gayet, liée au financement par Reliance du film Tout là-haut en 2016, en parallèle d’un contrat de 7,8 milliards d’euros pour des Rafale. Les soupçons de conflit d’intérêts, alimentés par un dîner à l’Élysée, ternissent l’image du couple.

En 2016, la France avait conclut un contrat historique de 7,8 milliards d’euros pour la vente de 36 avions Rafale à l’Inde, négocié sous la présidence de François Hollande. Ce marché, impliquant le groupe indien Reliance, proche du Premier ministre Narendra Modi, fait naître des soupçons de corruption et de trafic d’influence, éclaboussant François Hollande et sa compagne, Julie Gayet.

Une information judiciaire, ouverte par le Parquet national financier (PNF), enquête sur des faits de « corruption », « trafic d’influence », « blanchiment », « concussion » et « corruption d’agent public étranger ». Au cœur des investigations : le financement du film Tout là-haut, coproduit par Julie Gayet, par une filiale de Reliance à hauteur de 1,65 million d’euros.

Hollande aurait profité de sa fonction

L’affaire débute en 2016, lorsque Reliance Entertainment, branche médias du conglomérat indien, investit dans ce long-métrage réalisé par Serge Hazanavicius avec Kev Adams. Ce financement coïncide avec la signature d’un protocole d’accord pour les Rafale, soulevant des questions sur un possible conflit d’intérêts.

Julie Gayet, auditionnée à trois reprises en 2024 sous le régime de l’audition libre, affirme n’avoir appris l’implication de Reliance dans le contrat militaire qu’après la sortie du film, via des révélations de presse. Elle nie toute discussion sur les Rafale lors d’un dîner à l’Élysée en juin 2016, où le milliardaire Anil Ambani, dirigeant de Reliance, était présent.

Des SMS échangés avec Anil Ambani, qualifiés de « politesses » par Julie Gayet, intriguent les enquêteurs, tout comme une rencontre au Bristol, un palace parisien, trois mois avant le dîner. L’opposition indienne, menée par Rahul Gandhi, accuse Modi de favoritisme envers Ambani, au détriment d’une entreprise publique.

En France, les soupçons se concentrent sur un possible avantage obtenu par Julie Gayet grâce à la position de Hollande. Ce dernier, protégé par l’immunité présidentielle, soutient que le choix de Reliance relevait du gouvernement indien et de Dassault, non de la France. Pourtant, ses déclarations hésitantes – d’abord affirmant ignorer tout lien avec le film, puis reconnaissant une proposition indienne – alimentent les doutes. Un autre élément trouble les enquêteurs : une filiale française de Reliance, initialement redressée fiscalement pour 153 millions d’euros en 2015, n’a finalement payé que 7,4 millions après une négociation qualifiée d’exceptionnelle. 

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