L’ancien patron du FBI James Comey visé par une enquête après une publication interprétée comme une menace contre Donald Trump

L’ancien patron du FBI James Comey visé par une enquête après une publication interprétée comme une menace contre Donald Trump Source: AP
L'ancien directeur du FBI, James Comey, s'exprime lors d'une audition de la commission sénatoriale du renseignement, le 8 juin 2017, au Capitole, à Washington.
Suivez RT en français surTelegram

L'ex-directeur du FBI fait l’objet d’une enquête après avoir publié une photo montrant «86 47» en coquillages. L’administration Trump y voit un message codé appelant à l’assassinat du président. James Comey a retiré l’image, affirmant qu’il n’avait pas envisagé cette interprétation violente, mais les autorités prennent l’affaire très au sérieux.

Une simple photo partagée sur Instagram ce 15 mai par l’ancien directeur du FBI James Comey a déclenché une tempête politique et sécuritaire à Washington. L’image, depuis supprimée, montrait une série de coquillages disposés pour écrire « 86 47 ». Un code que plusieurs responsables américains interprètent comme un appel implicite à éliminer le 47e président des États-Unis, Donald Trump.

Le ministère de la Sécurité intérieure et le Secret Service ont ouvert une enquête, considérant la publication comme une possible menace directe contre le président. Kristi Noem, secrétaire à la Sécurité intérieure, a affirmé sur X : « L’ancien directeur déshonoré du FBI James Comey vient d'appeler à l'assassinat du président Trump ». Elle a ajouté que « le Secret Service enquête et répondra de manière appropriée ».

La formule « 86 47 » a une signification particulière aux États-Unis. Le chiffre « 86 » provient à l’origine d’un argot utilisé dans les bars et restaurants américains pour signifier qu’on retire un article du menu ou qu’on expulse un client. Avec le temps, son sens s’est élargi pour vouloir dire « éliminer » ou « se débarrasser de » quelque chose — voire, dans certains cas, de quelqu’un. Associé au chiffre « 47 », qui fait référence à Donald Trump en tant que 47e président, le message a été interprété comme un appel à la violence contre lui. The New York Times rappelle que cette combinaison a déjà été utilisée sur des pancartes et des vêtements lors de manifestations.

La réaction confuse de Comey

James Comey a rapidement supprimé sa publication et tenté de calmer les esprits. Il a expliqué sur Instagram : « J’ai publié plus tôt une photo de coquillages vus lors d’une balade sur la plage, et j’ai estimé que c’était un message politique. Je ne m’étais pas rendu compte que certaines personnes associaient ces chiffres à la violence. Je m’oppose à toute forme de violence, j’ai donc retiré la publication ».

Mais pour plusieurs responsables proches de Donald Trump, les explications de Comey ne suffisent pas. Tulsi Gabbard, directrice du renseignement national, a déclaré ce 15 mai sur Fox News : « James Comey, selon moi, devrait être tenu responsable et aller en prison ».

De son côté, Donald Trump Jr. a écrit sur les réseaux : « Juste James Comey appelant tranquillement à l’assassinat de mon père. C’est cela que les médias de gauche vénèrent. C’est de la démence ! ».

Contexte autour de la sécurité présidentielle

L’affaire prend une tournure encore plus grave dans un contexte déjà tendu, après plusieurs tentatives d’assassinat récentes contre Donald Trump. En juillet dernier, lors d’un meeting en Pennsylvanie, un tireur avait visé le président et touché son oreille.

Enfin, l’actuel directeur du FBI, Kash Patel, a confirmé dans un communiqué relayé par The Washington Post que son agence « fournirait tout le soutien nécessaire » au Secret Service, en soulignant que la compétence principale sur cette affaire relevait de cette dernière institution.

Même si James Comey nie toute intention violente, l’impact de sa publication est bien réel.

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix