«On a le choix entre ça et le pire» : Jean Castex justifie l'extension du pass sanitaire
En marge de son déplacement en Seine-Saint-Denis dans un centre de vaccination itinérant, le Premier ministre a été interpellé par un homme sur l'extension du pass sanitaire. Il a justifié cette mesure contestée en évoquant la dégradation épidémique.
Malgré son adoption au Parlement, la réticence voire l'opposition d'une partie de la population à l'extension du pass sanitaire dans de nombreux lieux persiste.
En témoigne l'échange entre un homme et Jean Castex en marge de sa visite en Seine-Saint-Denis dans un centre de vaccination itinérant. Alors que son interlocuteur soulignait les difficultés que pourraient engendrer une telle mesure, le Premier ministre l'a défendue fermement : «C'est vrai que ce n'est pas l'idéal, mais on a le choix entre ça et le pire.»
«Mais le pire aurait pu être géré dès le départ», a alors rétorqué l'homme. Ce à quoi Jean Castex a affirmé que son gouvernement avait géré la crise sanitaire «en essayant de protéger» la population.
Jean Castex sur le pass sanitaire: "C'est vrai que ce n'est pas l'idéal, mais on a le choix entre ça et le pire" pic.twitter.com/sQdA9Uf1TW
— BFMTV (@BFMTV) July 27, 2021
Plus tôt dans la journée, la ministre du Travail Elisabeth Borne a affirmé sur BFMTV et RMC qu'un salarié pourra bien être licencié s'il ne produit pas de pass sanitaire. Bien que le Parlement ait retoqué la possibilité de licenciement pour les personnes qui ne respecteraient pas l'obligation vaccinale ou de pass sanitaire, la ministre a déclaré qu'il ne fallait pas «laisser croire aux salariés qu'il ne peut pas y avoir de licenciement». «On est dans le droit commun du Code du travail», a-t-elle précisé.