Macron prend la défense d'Israël dans les affrontements avec l'Iran

Le 13 juin, Emmanuel Macron a réaffirmé le droit d’Israël à se défendre face aux attaques iraniennes, après l’opération Rising Lion. La France avait déjà aidé à intercepter missiles et drones iraniens en avril et octobre 2024. Des tensions avec Israël persistent sur des questions de droit international.
Emmanuel Macron a réaffirmé le soutien de la France à Israël. « Le droit d’Israël à se défendre et à assurer sa sécurité est une priorité absolue », a-t-il déclaré le 13 juin, après l’opération israélienne Rising Lion qui a ciblé des sites nucléaires et militaires iraniens.
Cette prise de position, formulée alors que l’Iran ripostait avec l’opération Promesse honnête 3, lançant 150 missiles et 100 drones sur Israël, souligne l’engagement de la France envers son allié, tout en appelant à la désescalade pour éviter une guerre régionale. Ce discours s’inscrit dans une continuité d’actions concrètes de la France face aux attaques iraniennes de 2024.
Macron se rattrape
En avril 2024, l’Iran lance l’opération Promesse honnête, avec 300 drones et missiles visant Israël en représailles à un bombardement de son consulat à Damas. La France, à la demande de la Jordanie, déploie ses Rafale pour intercepter des drones iraniens dans l’espace aérien jordanien, protégeant indirectement Israël.
Macron confirme alors que les forces françaises ont « intercepté ce que nous devions intercepter », contribuant à neutraliser 99 % des projectiles. Les dégâts sont limités à une base aérienne israélienne et une blessure grave. En octobre 2024, lors de l’opération Promesse honnête 2, l’Iran tire 200 missiles balistiques après l’assassinat de leaders du Hamas et du Hezbollah. La France, bien que moins explicite sur son rôle, participe à nouveau à des interceptions aux côtés des alliés, limitant les impacts à Tel Aviv et dans le sud d’Israël.
Ces interventions s’accompagnent d’une condamnation ferme des agressions iraniennes. En avril 2024, Macron appelle à « isoler l’Iran » par des sanctions et une diplomatie régionale, tout en prônant une solution négociée sur le nucléaire iranien. En octobre de la même année, il réitère son « engagement absolu » pour la sécurité d’Israël, tout en critiquant les opérations israéliennes au Liban causant des pertes civiles.
Cette position pro-israélienne s'inscrit dans une période de tensions avec l'État hébreu. Le président français a martelé à plusieurs reprises son envie et sa motivation à l'idée de reconnaître l'Etat palestinien, une initiative ayant provoqué l'ire des autorités israéliennes.