Forte mobilisation dans la rue contre la réforme des retraites (EN CONTINU)

Forte mobilisation dans la rue contre la réforme des retraites (EN CONTINU)© Thomas SAMSON / AFP
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Manifestation contre la réformes des retraites, à Paris le 19 janvier.
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Plus d'un million de personnes selon le ministère de l'Intérieur et plus de deux millions selon le secrétaire général de la CGT, ont défilé ce 19 janvier en France contre le projet de réforme des retraites du gouvernement.

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    Suivez en direct la manifestation parisienne qui s'élance à 14h de la place de la République en direction de la place de la Nation.

  • Le ministère de l'Intérieur a estimé à 1,12 million le nombre de manifestants en France contre la réforme des retraites ce 19 janvier, dont 80 000 à Paris.

  • «Plus de deux millions» de personnes ont manifesté ce 19 janvier en France contre la réforme des retraites, a déclaré à l'AFP le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, alors que le chiffre du ministère de l'Intérieur n'est pas disponible dans l'immédiat.

    Plus de 200 manifestations ont eu lieu à Paris et en régions, très majoritairement dans le calme, pour faire reculer le gouvernement sur son projet de porter l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Quelques heurts, tensions ou dégradations ont été signalés à Paris, Lyon et Rennes.

  • Le reporter de RT France Lucas Léger fait le point au sein de la manifestation parisienne.

  • Madi Seydi, ancienne attachée parlementaire au Sénat, commente sur RT France la mobilisation de ce jour contre la réforme des retraites.

  • Au micro de RT France, Jérôme Rodrigues appelle à un retour massif du mouvement des Gilets jaunes.

  • Quelque 400 000 personnes ont manifesté à Paris contre la réforme des retraites, selon la CGT, alors que le chiffre des autorités n'est pas immédiatement disponible.

    Selon l'AFP, centaines de milliers de manifestants ont défilé par ailleurs en régions pour faire reculer le gouvernement sur son projet de porter l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.

    Quelques heurts ou dégradations ont été signalés à Paris, Lyon et Rennes.

  • 400 000 manifestants ont défilé à Paris, selon la CGT. 

  • «Les Françaises et les Français ont choisi que je sois au second tour» de l'élection présidentielle, a expliqué Emmanuel Macron en Espagne, auprès des journalistes présents. Comme on lui faisait observer que des Français avaient voté pour lui au second tour contre la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen et non pour son programme, le chef de l’Etat Macron a répondu : «Oui, ça a aussi existé». Cependant, selon lui, «on ne peut pas non plus [agir] comme s'il n'y avait pas eu d'élections il y a quelques mois, c'est juste ça que je dis, avec beaucoup de calme», a-t-il affirmé.

    Absent des manifestations du fait de l'hostilité des organisations syndicales à sa participation, le Rassemblement national s'en est quant à lui pris aux Républicains, accusés de n'être plus «que l’assurance-vie d’Emmanuel Macron» en raison de leur soutien affiché à la réforme.

  • Le leader des insoumis Jean-Luc Mélenchon a estimé que les syndicats unis ont réalisé «une démonstration impressionnante de leur audience populaire» et qu'Emmanuel Macron a perdu la «première manche» d'un conflit appelé à durer. «Le 21 on se retrouve à Paris», a lancé l'ancien candidat à la présidentielle. Une nouvelle marche est prévue, entre autres par LFI, à cette date, un choix qui a été critiqué par le secrétaire du Parti communiste Fabien Roussel.

  • Notre journaliste Lucas Léger confirme l'utilisation de gaz lacrymogène par les forces de l'ordre à proximité de la place de la Bastille et constate que «le cortège ne bouge pas».

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Des centaines de milliers de personnes attendues dans la rue, des grèves et leur cortège de perturbations à l'école ou dans les transports : les syndicats donnent ce 19 janvier le coup d'envoi d'une mobilisation qu'ils espèrent assez «puissante» pour faire reculer le gouvernement sur sa réforme des retraites, qui sera présentée en Conseil des ministres le 23 janvier avant des débats à l’Assemblée s’annonçant particulièrement houleux.

Face au projet gouvernemental, les huit principaux syndicats présentent un front uni inédit depuis la réforme de 2010. Plus de 200 points de rassemblement sont prévus en France, les autorités attendant 550 000 à 750 000 manifestants, dont 50 à 80 000 dans la capitale. Les premiers manifestants battront le pavé dès le milieu de la matinée avant que le cortège parisien ne s'ébranle à 14h depuis la place de la République, en direction de Nation. Des manifestations sont prévues dans de nombreuses villes, dont Marseille, Lyon, Lille, Bordeaux ou encore Clermont-Ferrand.

Plus de 10 000 policiers et gendarmes sont mobilisés, dont 3 500 à Paris, où le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a expliqué redouter l'afflux d'un «petit millier de personnes» susceptibles d'en découdre avec les forces de l’ordre, citant des «ultragauche» ou des «ultrajaunes» (label censé qualifier des Gilets jaunes radicalisés).

Les syndicats espèrent réussir une «démonstration de force»

De nombreux services publics font l'objet d'appels à la grève, principalement dans l'éducation, l'énergie ou les transports, mais aussi dans la police. La SNCF prévoit une circulation «très fortement perturbée» avec un TGV sur trois, voire un sur cinq selon les lignes, et à peine un TER sur dix en moyenne. Le métro parisien est également «très perturbé», avec une ligne 8 totalement fermée et douze autres ne fonctionnant, parfois partiellement, qu'en heures de pointe. Un train sur deux devrait circuler sur les RER A et B.

Le mouvement s'annonce aussi très suivi dans les écoles, avec 70% d'enseignants grévistes dans le premier degré. Dans le secondaire, de nombreux professeurs seront absents, et des blocus de lycées sont attendus. Raffineries et dépôts pétroliers sont également appelés à cesser leurs activités pendant 24 heures, mais sans pénurie pour l'heure.

«Il faut que les mobilisations soient suffisamment puissantes pour que ce projet soit revu de fond en comble», a déclaré le patron de la CGT Philippe Martinez. «Il faut faire une première démonstration de force», a renchéri le 18 janvier son homologue de la CFDT, Laurent Berger. Cette première journée a valeur de test pour l'exécutif comme pour les syndicats, qui se retrouveront dans la soirée pour décider d'une nouvelle date de mobilisation.

La CGT de la branche pétrole a déjà fait part de son intention de se remettre en grève le 26 janvier pour 48 heures, et le 6 février pour 72 heures. La CGT Mines-Energie a elle aussi annoncé une grève reconductible à partir du 19 janvier. Des agents d’EDF ont d’ores et déjà organisé des baisses de production d’électricité le 18 janvier pour contester le projet gouvernemental avant de les intensifier le lendemain, celles-ci représentant au moins l'équivalent de deux fois la consommation de Paris, selon la CGT et le gestionnaire de la distribution RTE.

Le  secrétaire général du syndicat, Sébastien Menesplier, a créé la polémique en affirmant vouloir «s'occuper» des élus qui soutiennent la réforme en coupant l'électricité de leur permanence. S'il a ensuite précisé ses propos sur France Info en affirmant que ceux-ci avaient été «détournés», sa déclaration a été jugée «inacceptable» par le gouvernement, qui a fustigé les «menaces» du syndicat, tandis que Philippe Martinez a suggéré aux énergéticiens «d'aller voir les belles propriétés des milliardaires» à l'occasion de cette journée.

Depuis l'Espagne, Macron s'oppose au «blocage» du pays

Emmanuel Macron, en déplacement en Espagne alors que les Français battent le pavé, a jugé le 18 janvier qu'il fallait «faire le distinguo entre les syndicats qui appellent à manifester dans un cadre traditionnel, et ceux qui sont dans une démarche délibérée de bloquer le pays, voire de cibler des parlementaires». Invitée surprise, le même jour, d'une réunion publique du parti présidentiel dans le Val-de-Marne, Elisabeth Borne a défendu un «projet porteur de progrès social pour le pays».

La réforme prévoit un report de l’âge légal de la retraite à 64 ans d’ici à 2030, un allongement de la durée de cotisation à 43 ans ainsi que la fin de certains régimes spéciaux. En contrepartie, le gouvernement promet la revalorisation des petites pensions et une meilleure prise en compte des carrières longues. 

Les partis de gauche sont aussi vent debout contre ce texte, une marche organisée entre autres par la France insoumise étant prévue dès le 21 janvier. D'après plusieurs sondages, dont l'un réalisé par l'Institut Montaigne, les Français sont très majoritairement opposés au report de l'âge légal de départ à la retraite.

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