Conflit en Ukraine : Washington n'est «pas intéressé à entrer dans la troisième guerre mondiale»

Biden Poutine Zelensky zone exclusion aérienne 3e guerre mondiale© Nicholas Kamm Source: AFP
La porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki.
Suivez RT en français surTelegram

En dépit de la demande devant le Congrès américain de Volodymyr Zelensky d'instaurer une zone d'exclusion aérienne en Ukraine, la Maison Blanche a catégoriquement rejeté l'idée, se disant «pas intéressée à entrer dans la troisième guerre mondiale».

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont l'intervention devant le Congrès américain par visioconférence a été accueillie par une ovation debout des élus le 16 mars, n'est toutefois pas parvenu à faire changer de position l'administration Biden sur l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne.

Dans une conférence qui s'est tenue après son intervention, la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki a fait savoir que Joe Biden avait trouvé le chef d'Etat ukrainien «passionné, puissant», mais a souligné que le président américain prenait ses décisions «à travers le prisme de [la] sécurité nationale [des Etats-Unis]». Or comme l'a noté Jen Psaki : «[une zone d'exclusion aérienne] nécessiterait potentiellement que nous tirions sur les avions russes, que l'OTAN tire sur des avions russes». «Et nous ne sommes pas intéressés à entrer dans la troisième guerre mondiale», a-t-elle conclu.

La Russie a en effet fait savoir à de maintes qu'elle considérerait comme cobelligérant tout pays tentant d'imposer une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine.

Une mesure que réclame pourtant depuis des semaines Volodymyr Zelensky. Dans son adresse face au Congrès, le président ukrainien n'a pas hésité à dresser des parallèles osés pour convaincre Washington d'accéder à sa demande, comparant l'opération militaire russe à l'attaque japonaise de décembre 1941 sur Pearl Harbor mais aussi aux attentats terroristes de septembre 2001 à New York. «Cette terreur, l'Europe ne l'a pas vécue depuis 80 ans», a-t-il ajouté dans une référence explicite à la seconde guerre mondiale.

Nous considérons comme inacceptable et impardonnable une telle rhétorique du chef de l'Etat dont les bombes ont tué des centaines de milliers de personnes dans le monde entier

Le plaidoyer de Volodymyr Zelensky auprès du Congrès ne s'est toutefois pas avéré totalement vain. Joe Biden a en effet signé devant les caméras un texte qui porte à 1 milliard de dollars, en l'espace d'une semaine, l'assistance militaire supplémentaire des Etats-Unis à l'Ukraine, un montant «sans précédent» selon lui.

Et le président américain a franchi une ligne par ses mots, qualifiant pour la première fois le président russe Vladimir Poutine de «criminel de guerre», une terminologie que les Etats-Unis n'avaient jusqu'ici jamais employée.

«Nous considérons comme inacceptable et impardonnable une telle rhétorique du chef de l'Etat dont les bombes ont tué des centaines de milliers de personnes dans le monde entier», a répliqué dans la foulée le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, cité par les agences TASS et Ria Novosti.

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix