La 76e Assemblée générale de l'ONU se poursuit à New York (EN CONTINU)
La 76e Assemblée générale de l'ONU a ouvert ses portes pour une nouvelle session - virtuelle ou en présentiel. Les chefs d'Etat ou ministres des différents pays membres se relaient à la tribune.
Jean-Yves Le Drian a exprimé l'attachement de la France au principe du multilatéralisme dans la résolution des différents conflits internationaux.
«Il est urgent d'agir et il n'est pas trop tard», a martelé Jean-Yves Le Drian au sujet du réchauffement climatique.
Poursuivant son propos, Jean-Yves Le Drian a déploré «la fracture vaccinale» entre le Nord et le Sud depuis l'émergence de la pandémie de Covid-19.
«L'Iran ne peut croire que le temps jour en sa faveur», a estimé le chef de la diplomatie française qui appelle Téhéran à tenir ses engagements sur le dossier du nucléaire.
C'est au tour du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian de prendre la parole.
«Mon pays continuera de défendre les causes justes des peuples qui luttent pour le recouvrement de leurs droits fondamentaux et légitimes y compris le droit inaliénable à l'autodétermination notamment en Palestine et au Sahara Occidental», déclare à la tribune de l'ONU le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra.
Il a condamné au nom de son pays «la persistance des pratiques répressives de l'occupation israélienne contre le peuple palestinien frère». Il a par ailleurs appelé à une solution à deux Etats et à la libération des «territoires arabes occupés, y compris le Golan syrien».
«Avec la même détermination, l'Algérie réaffirme son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination», a-t-il ajouté, appelant la communauté internationale à garantir ce droit.
Le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra prend la parole.
«Depuis 1967 Israël continue d'occuper une partie du territoire Syrien qui nous est cher, le Golan», a déclaré le chef de la diplomatie syrienne, affirmant dans la foulée que son pays continuerait de revendiquer ce territoire.
«Israël continue de multiplier ses colonies, de soutenir les terroristes. Israël persécute, discrimine, détient de manière arbitraire les Syriens sous occupation, pille les ressources naturelles du Golan et viole à maintes reprises la souveraineté syrienne. Ainsi donc Israël doit être tenue comptable de ce comportement de voyou», a-t-il estimé.
Le ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Al-Meqdad a balayé les accusations d'emploi d'armes chimiques par l'armée arabe syrienne.
«La Syrie continue de coopérer avec l'OIAC [Organisation pour l'interdiction des armes chimiques de l'ONU] pour régler cette question dans les plus brefs délais, malheureusement certains pays cherchent à politiser cette question. Ils ont lancé des accusations sans fondement contre la Syrie invoquant des informations émanant de terroristes et de leur soutiens. Ne faites pas les surpris», a-t-il lancé.
Les forces turques et américaines «continuent d'occuper le territoire de la Syrien sous de faux prétextes, pillant les ressources naturelles du peuple syrien, ces forces doivent sans prérequis cesser d'agir», a accusé Fayçal Al-Meqdad à la tribune.
«Tout comme nous avons réussi à éliminer les terroristes de l'essentiel de la Syrie, nous nous efforcerons de mettre un terme à l'occupation avec la même détermination, utilisant tous les moyens possibles en droit international», a-t-il promis.
Alors que les tensions s'accumulent sur la scène internationale, les différents chefs d'Etat du monde ont l'occasion de faire entendre leur voix à la tribune de l'ONU dès ce 21 septembre – en personne pour certains et à distance pour d'autres. L'Assemblée générale de l'organisation des Nations unies ouvre en effet ses portes comme chaque année pour plusieurs jours.
A l'occasion de cette première journée de discours, à suivre en direct sur RT France, sont notamment prévus des discours de Jair Bolsonaro (Brésil), Joe Biden (Etats-Unis), Recep Tayyip Erdogan (Turquie), Ebrahim Raïssi (Iran).