L’Égypte interpelle et expulse plus de 200 militants pro-palestiniens de la «Marche vers Gaza»

L’Égypte interpelle et expulse plus de 200 militants pro-palestiniens de la «Marche vers Gaza»© X / Global March to Gaza
La caravane « Soumoud » organisée dans le cadre de la « Global March to Gaza ».
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Selon le collectif organisateur de la «Global March to Gaza», plus de 200 militants de nationalités américaine, australienne, autrichienne, hollandaise, espagnole, française, marocaine, tunisienne et sud-africaine, venus pour participer à une marche internationale vers Gaza en Égypte, ont été interpellés à leur hôtel ou retenus à l'aéroport.

Depuis le 11 juin, les interpellations se sont multipliées en Égypte selon les organisateurs de la « Global March to Gaza » (Marche vers Gaza), sans faire l'objet de communication officielle. Plus de 200 militants pro-palestiniens venus du monde entier ont été interpellés puis expulsés par les autorités égyptiennes. L’opération d’une envergure inédite dans le pays a été menée à l’encontre de citoyens de pays comme les États-Unis, l’Australie, l’Autriche, les Pays-Bas, l’Espagne, la France, le Maroc, la Tunisie et l’Afrique du Sud, a rapporté le porte-parole du collectif.

Toujours selon les organisateurs, plusieurs autres interpellations ont concerné des Grecs, des Algériens et des Colombiens et des actions d’expulsion ont été menées à l’encontre de ressortissants français, allemands et belges. Selon certaines déclarations de participants à la marche, des ressortissants étrangers ont même été cueillis à leur hôtel ou bloqués dès leur arrivée à l’aéroport du Caire, avant d’être rapidement refoulés vers leurs pays d’origine.

Une gestion critiquée de la situation

Dénonçant les pratiques égyptiennes, le porte-parole de la « Global March to Gaza » a déclaré : « Ce qui s'est passé, les descentes dans les hôtels, les interrogatoires des participants, la confiscation des téléphones, les fouilles des personnes et des bagages à l'aéroport, était complètement inattendu », ajoutant que « ce qui se passe à présent n'est pas lié à nos positions, mais à la façon dont les autorités égyptiennes gèrent la situation ».

La marche pacifique devrait avoir lieu du côté égyptien de la frontière avec l’enclave assiégée de Gaza pour dénoncer le blocus israélien qui empêche le passage des aides humanitaires à la population sinistrée de la bande palestinienne.

Sans réponse officielle

Les autorités égyptiennes avaient rappelé par voie de communiqué du ministère égyptien des Affaires étrangères, dans la journée du 10 juin, que les ressortissants étrangers souhaitant se rendre à Al-Arich et au poste-frontière de Rafah, dans la zone frontalière avec Gaza, devaient impérativement respecter les procédures officielles d’entrée.

Or, le collectif « Global March to Gaza » a affirmé au cours de la même journée avoir envoyé une demande d'autorisation officielle au Caire depuis « plusieurs semaines » et à plusieurs ambassades de différents pays impliqués, mais « sans réponse officielle » pour l’heure.

Selon les organisateurs de la marche, plus de 4 000 militants et activistes venus d'une quarantaine de pays avaient réservé leurs billets pour Le Caire pour participer à la marche. La même source a fait savoir que la manifestation devrait se rendre en bus dans la ville d'al-Arich, à 344 km au nord-ouest du Caire, dans le nord du Sinaï, avant de parcourir à pied la distance séparant la ville du côté égyptien du poste-frontière de Rafah.

Pour rappel, la caravane humanitaire, baptisée « Soumoud » (résilience, en arabe) est partie de Tunis à destination de la frontière égypto-palestinienne, avec la participation de plusieurs activistes et jeunes Tunisiens et Maghrébins, pour tenter de briser l’état de siège que subit l’enclave palestinienne de Gaza.

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