Trump sur l'Ukraine : «Je pense que cette nation sera très bientôt écrasée»
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Donald Trump, président des États-Unis, a affirmé lors d'une interview accordée à The Atlantic qu’il tentait de sauver l’Ukraine, tout en annonçant sa défaite imminente. Il a également mis en garde contre le risque d’une troisième guerre mondiale.
Dans une interview accordée au magazine The Atlantic, le président américain Donald Trump a affirmé que l’Ukraine serait très prochainement « écrasée », tout en se présentant comme le seul à pouvoir la sauver. « Je pense que je suis en train de sauver cette nation. Je pense que cette nation sera très bientôt écrasée. [...] Regardons les choses en face », a-t-il indiqué, reconnaissant que l’Ukraine risquait de perdre encore davantage de territoires dans le conflit actuel.
Le chef d’État américain a rappelé qu’au cours de son premier mandat il avait autorisé l’envoi de missiles antichars Javelin à Kiev. Néanmoins, aujourd’hui il ne garantit pas de telles livraisons d’armements américains.
Donald Trump a également précisé qu’il n’était pas nécessaire d’envoyer des armes au sens classique du terme. Il a expliqué que celles-ci pouvaient prendre différentes formes telles que des sanctions, des pressions économiques ou des instruments bancaires.
Il a ajouté que le conflit en Ukraine ne représentait pas une menace immédiate pour la vie des citoyens américains, tout en avertissant qu’il pourrait dégénérer en troisième guerre mondiale.
Le 28 février, Donald Trump et Volodymyr Zelensky ont eu une rencontre à la Maison Blanche qui a tourné à l'altercation. Le président Trump a menacé de couper l'aide américaine, accusant Kiev de manquer de « gratitude » et de « jouer avec la vie de millions de personnes », risquant ainsi de provoquer une troisième guerre mondiale.
Le 28 avril, le président russe a annoncé son intention d’instaurer une trêve à l'occasion du 80e anniversaire du Jour de la Victoire. Le cessez-le-feu doit commencer à 0 heure dans la nuit du 7 au 8 mai et se terminer à 0 heure dans la nuit du 10 au 11 mai. Parallèlement, Moscou a réaffirmé sa disposition à entamer des négociations de paix sans conditions préalables.
