Partenariat franco-japonais : une relation «d’exception» face aux défis mondiaux

Le ministre japonais des Affaires étrangères salue le partenariat avec la France, essentiel pour faire face aux défis géopolitiques. Il a souligné la coopération renforcée en matière d'énergie nucléaire, de sécurité indo-pacifique et de commerce, pour défendre un ordre mondial basé sur le droit.

Dans un contexte de mutation de l'ordre international, la France et le Japon sont liés par une confiance indéfectible et se distinguent par leur partenariat exceptionnel dans de nombreux domaines, a déclaré le ministre japonais des Affaires étrangères, Takeshi Iwaya.

Le chef de la diplomatie japonaise a souligné que la France était l'un des principaux partenaires du Japon dans le domaine des « échanges multi-strates et multisectoriels ». En outre, selon Takeshi Iwaya, les relations bilatérales franco-japonaises se développent dans le domaine de l'énergie nucléaire civile, de même que le dialogue bilatéral sur l'Indopacifique et sur la sécurité économique.

Le Japon considère la France comme un partenaire majeur pour maintenir un ordre mondial basé sur le droit et la liberté, note le ministre japonais des Affaires étrangères. « La France est sans aucun doute l’un de nos partenaires majeurs en la matière », a-t-il ajouté.

Le chef de la diplomatie japonaise a également indiqué qu'il se rendrait en visite officielle en France les 2 et 3 mai, souhaitant que ce séjour « contribue à approfondir davantage notre partenariat d’exception », a-t-il ajouté.

Aide japonaise à l’Ukraine

Takeshi Iwaya a également souligné que le Japon fournissait à l'Ukraine « de nombreuses aides humanitaires et financières ». Il a indiqué que Tokyo et Paris continueraient conjointement à soutenir Kiev et à œuvrer pour « l'instauration d'un cessez-le-feu total, ainsi que d'une paix juste et durable ».

Le 22 avril, le directeur du 3e Département d'Asie du ministère russe des Affaires étrangères a rencontré l'ambassadeur du Japon en Russie à Moscou. Au cours de la réunion, Moscou a exprimé une « vive protestation » contre l'intention de Tokyo d'utiliser les revenus des avoirs russes gelés pour accorder des prêts à l'Ukraine. Le ministère russe des Affaires étrangères a souligné qu'une telle démarche de la part du Japon était considérée comme une complicité dans les crimes du régime de Kiev et entraînerait inévitablement des mesures de rétorsion sévères.