Barrot promet une diplomatie du «dialogue et de la fermeté» lors de sa visite à Alger
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Après l’échange téléphonique entre Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune, le déplacement du ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot en Algérie est prévu pour le 6 avril. Celui-ci compte «obtenir des résultats» sur les principaux dossiers, notamment l’immigration, la sécurité, la justice et l’économie.
Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot est attendu le 6 avril à Alger. Selon le ministre français des Affaires étrangères, la France doit «se saisir» de l'espace diplomatique ouvert par la conversation téléphonique du 31 mars entre Emmanuel Macron et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune «pour obtenir des résultats» sur les dossiers migratoire, judiciaire, sécuritaire et économique.
«L'appel qui a eu lieu entre les deux présidents lundi dernier a ouvert un espace diplomatique en vue de la résolution [de cette crise]. Cet espace, nous allons nous en saisir parce que c'est l'intérêt de la France et des Français que de pouvoir obtenir des résultats en matière de coopération migratoire, de coopération judiciaire, de coopération sécuritaire, de coopération économique», a-t-il précisé.
Au micro de l'Assemblée, Barrot a rappelé que «les tensions entre la France et l'Algérie, [...], ne sont dans l'intérêt de personne, ni de la France ni de l'Algérie».
Concernant l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, qui a récemment fait appel de sa condamnation à cinq ans de prison par un tribunal algérien, Jean-Noël Barrot a indiqué que la conversation téléphonique entre les deux présidents représentait une opportunité pour évoquer «la détention sans fondement de notre compatriote Boualem Sansal. Là encore, nous allons le faire avec exigence et sans faiblesse».
