Négociations russo-américaines : les Européens redouteraient un retrait des troupes américaines, selon Bild

Négociations russo-américaines : les Européens redouteraient un retrait des troupes américaines, selon Bild© U.S. Army
Soldats démontrant les tactiques de démontage lors de l'exercice Slovak Shield 2016 (photo d'illustration).
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L'Europe craindrait un retrait des troupes américaines du Vieux continent dans le cadre des pourparlers entre la Russie et les États-Unis, a affirmé le 19 février le quotidien allemand Bild, citant des sources diplomatiques européennes ainsi qu'un responsable de la sécurité d'Europe de l'Est.

Le 19 février, le journal allemand Bild, citant des sources, a rapporté que les politiciens occidentaux redouteraient un retrait des troupes américaines dans de «grandes parties» de l'Europe après les pourparlers entre les présidents Trump et Poutine à Riyad. 

«Selon nos informations, ce sont les exigences de Poutine à partir de 2021, à savoir le retrait des troupes américaines de tous les États de l'OTAN qui ont rejoint l'alliance après 1990», a relaté le quotidien, citant un responsable de la sécurité d'Europe de l'Est.

Citant de «nombreux experts», le quotidien évoque la crainte d'une «invasion» russe dans les États baltes. Bild affirme par ailleurs que, selon ses informations, l'Italie se préparerait à un éventuel retrait américain du Kosovo, qui abrite pourtant l'une de leur plus grande base sur le Vieux continent : le camp Bondsteel. Un scénario que des diplomates allemands auraient, auprès de Bild, jugé «concevable».

Conséquences ? «Les alliés européens se tiendraient seuls dans les Balkans contre l’ami de Poutine, Aleksandar Vucic, et sa puissante armée serbe», avertit le quotidien allemand.

Selon ce dernier, «seules» la base américaine de Ramstein, en Allemagne, et les bases aériennes au Royaume-Uni ne seraient pas concernées. «Le reste de l'Europe doit se préparer à de profonds changements si Trump et Poutine parviennent à un accord», a conclu Bild.

Secrétaire américain à la Défense : «On ne peut pas supposer que la présence de l'Amérique durera éternellement»

Interrogé lors d'une conférence de presse à Mar-a-Logo sur un déploiement européen en Ukraine, le 18 février, Donald Trump a déclaré que les États-Unis n'y participeraient pas. «Personne ne m’a demandé de retirer toutes les troupes américaines d’Europe en cas d’accord de paix, donc je ne pense pas que nous aurons à le faire», a-t-il alors ajouté. Avant de poursuivre : «Je ne le souhaiterais pas. Mais la question ne s'est jamais vraiment posée.»

Le 14 février, lors d'une conférence de presse à Varsovie, les responsables américains ont souligné la dépendance de l'Europe vis-à-vis de la contribution américaine à leur défense. Ainsi, le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a déclaré qu'il était «temps pour l'Europe d'investir».

«Notre message à nos alliés européens est si clair : il est temps d'investir, parce qu'on ne peut pas supposer que la présence américaine durera éternellement», a-t-il déclaré.

Plus tard, le ministre lituanien des Affaires étrangères, Kestutis Budrys, a avancé une idée similaire. Selon lui, «la période où l’Europe pouvait compter sur la présence et les garanties militaires des États-Unis est terminée». «Si l’Europe n’intervient pas en disant qu’elle a des capacités et qu’elle peut régler ça en cinq ou dix ans, ça ira mal», a-t-il ajouté.

Début janvier, Donald Trump a déclaré que les pays de l'OTAN devraient porter leurs dépenses annuelles en matière de défense à 5% de leur PIB, au lieu des 2% actuellement exigés dans le cadre du bloc militaire.

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