Blinken : les nouvelles sanctions contre RT seront « les plus strictes possibles »
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a accusé les employés de RT de fournir des équipements militaires et d’aider les services de renseignement russes. ainsi que de porter atteinte à la démocratie et aux élections américaines.
«Aujourd’hui, nous annonçons que ces médias, soutenus par le Kremlin, jouent ce rôle d’influence secret non seulement afin de saper la démocratie américaine, mais aussi afin de s’ingérer dans les affaires intérieures des pays à travers le monde», a déclaré le 13 septembre le secrétaire d’État américain Antony Blinken.
Le département d'État américain a annoncé avoir pris des mesures «après avoir conclu que la société Rossia Segodnia et ces cinq succursales ne sont plus de simples diffuseurs de propagande et de désinformation du gouvernement russe». Selon Antony Blinken, elles seraient impliquées dans des activités «d’influence clandestine» visant à saper les élections et la démocratie américaines, «fonctionnant de facto comme une branche de l’appareil du renseignement russe».
Le secrétaire d’État américain a également appellé tous les alliés et partenaires des États-Unis à limiter les activités de RT et a précisé que les nouvelles sanctions contre RT seront «les plus strictes possibles» et auront un caractère «totalement bloquant».
«Je n’aurai pas vécu pour rien. Vraiment.», a réagi aux propos du secrétaire d'État américain la directrice de RT monde Margarita Simonian.
La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a également réagi au sujet des nouvelles accusations à l'égard de RT. Elle a affirmé qu' «un spécialiste des sanctions» serait nécessaire «pour éviter qu'elles se répètent. »
Plus tôt dans la journée, c'est CNN qui avait annoncé de nouvelles sanctions contre RT pour freiner l'influence de RT et exposer son «rôle clé» dans le réseau médiatique de la Russie et dans les opérations de renseignement. Le service de presse de RT s'est alors dit en «manque de pop-corn» pour regarder ce que le gouvernement américain «allait encore inventer» à son sujet.