L'Ukraine a «besoin d'urgence» de plus de défense aérienne, plaide Baerbock à Kiev

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L'Ukraine a «besoin d'urgence» de plus de défense aérienne, plaide Baerbock à Kiev Source: AP
La ministre des Affaires étrangères allemande Annalena Baerbock et le ministre ukrainien de l'Énergie Herman Halushchenko, ce 21 mai dans une centrale thermique détruite.
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En visite surprise à Kiev ce 21 mai, la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a affirmé que l'Ukraine avait « besoin de toute urgence » de plus de défense aérienne face aux bombardements russes dans la région de Kharkov. Moscou reproche à l’Occident de fermer les yeux sur les frappes ukrainiennes en Russie.

«La situation en Ukraine s'est encore une fois dramatiquement aggravée avec les frappes aériennes russes massives sur les infrastructures civiles et la brutale offensive russe dans la région de Kharkiv», a déclaré Annalena Baerbock ce 21 mai, après son arrivée en train de nuit dans la capitale ukrainienne, citée par l'AFP.

La diplomate allemande a estimé que l’Ukraine avait «besoin de toute urgence d'une défense aérienne renforcée» face à une «pluie de missiles et de drones russes».

Kouleba demande aux Occidentaux d'abattre les missiles russes à partir de leur territoire

Lors d'une conférence de presse commune, le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a estimé qu'il n'y avait «aucun argument légal, sécuritaire ou moral qui empêcherait nos partenaires d'abattre les missiles russes au-dessus du territoire de l'Ukraine à partir de leur territoire».

Au début du conflit, les Occidentaux avaient jugé que le risque d'escalade du conflit était trop grand. Kouleba a balayé d'un revers de la main cet argument, affirmant qu'abattre un missile ne mettait pas en danger la Russie ou les soldats russes.

L'objectif de la visite d'Annalena Baerbock est bien sûr d’assurer les Ukrainiens du soutien de l'Allemagne et de l'UE, en dépit de l'aggravation de la situation, selon le ministère des Affaires étrangères. «Notre soutien repose sur la profonde conviction que l'Ukraine gagnera cette guerre», n’a pas craint d’affirmer la ministre. Vladimir Poutine pense qu’«à un moment donné, nous manquerons d'air, mais nous avons la capacité de tenir», a-t-elle ajouté.

La semaine précédente, la visite du secrétaire d’État américain Antony Blinken, qui a lui aussi voulu assurer Kiev du soutien occidental, a suscité une controverse dans le pays, à la suite d’un concert rock dans un bar de la capitale. L’opinion ukrainienne a reproché au diplomate américain le retard de l’aide occidentale et la légèreté de ce concert.

Cette visite intervient alors que les troupes de Kiev sont en difficulté sur le front face à la pression des forces russes. Ces dernières ont lancé le 10 mai dernier une offensive dans la région de Kharkov, contraignant l’Ukraine a dépêcher des renforts, quitte à étirer ses défenses. Moscou a revendiqué en dix jours la libération d’une dizaine de villages. Selon Volodymyr Zelensky, cet assaut russe pourrait être la «première vague» d'une offensive beaucoup plus large. 

Les frappes russes dans la profondeur ukrainienne se sont aussi accentuées à la fin de l'hiver, visant notamment les installations énergétiques du pays. Moscou déclare riposter après les attaques de drones ukrainiens sur ses raffineries pétrolières. 

Le Kremlin veut créer une «zone tampon» pour protéger ses régions frontalières

Commentant l’offensive russe devant la presse en marge de sa visite en Chine, Vladimir Poutine a indiqué le 17 mai que la Russie n’avait pas l’intention de lancer un assaut contre Kharkov, mais que ses troupes créaient une «zone tampon» afin de mettre un terme aux bombardements constants des villes frontalières russes par l’artillerie ukrainienne. Il avait prévenu depuis l’été 2023 et la tentative de contre-offensive ukrainienne qu’une telle mesure serait nécessaire si les bombardements venaient à perdurer.

Frontalière de l’Ukraine, la région russe de Belgorod est quotidiennement visée par des tirs de l’artillerie et des drones ukrainiens. Le 12 mai, un immeuble s’est effondré à la suite d’une frappe ukrainienne, tuant 16 civils et en blessant 30 autres. Le 7 mai, une attaque ukrainienne a tué sept civils et en a blessé 35 autres. Belgorod avait aussi été endeuillée à la veille du dernier Nouvel An par une frappe ukrainienne dans le centre-ville ayant fait 25 morts et une centaine de blessés, le bombardement le plus meurtrier sur le sol russe depuis le début du conflit. La diplomatie russe dénonce le refus occidental d’admettre de telles frappes.

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