1er mai en France : Marine Tondelier présente ses excuses après ses propos ambigus sur les violences subies par Jérôme Guedj

1er mai en France : Marine Tondelier présente ses excuses après ses propos ambigus sur les violences subies par Jérôme Guedj© Telmo Pinto/NurPhoto Source: Gettyimages.ru
Marine Tondelier, le 12 septembre 2024 à Paris (photo d’illustration)
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La secrétaire nationale des Écologistes a présenté ce 2 mai ses excuses pour ses propos tenus la veille lors desquels elle semblait relativiser les violences essuyées par le député socialiste Jérôme Guedj, lors de la manifestation du 1er mai à Paris et avait refusé de se prononcer quant à l’existence d’un antisémitisme d’extrême gauche.

« Jérôme Guedj comme l’ensemble des socialistes et des manifestants, doit pouvoir le faire [manifester] dans la sérénité », a écrit sur X ce 2 mai Marine Tondelier. La secrétaire nationale des Écologistes a part ailleurs reconnu l’existence d’un antisémitisme d’extrême gauche, « comme dans l’ensemble de la société d’ailleurs », avant de présenter ses « excuses auprès de toutes celles et ceux que l’imprécision de ma réponse a pu heurter ».

Ce mea culpa survient au lendemain de propos ambigus tenus au micro de RTL à la suite de l’éviction du député socialiste du cortège parisien du 1er mai. Celui-ci avait été pris à parti par un groupe d’une vingtaine d’individus vêtus de noir et dont certains arboraient des drapeaux antifas. Interrogée sur le fait que Jérôme Guedj, de confession juive, soit « spécifiquement pris pour cible » et sur le fait « que l’on puisse parler d’un antisémitisme extrême gauche », Marine Tondelier avait refusé de répondre.

Puis, déclarant être « embêtée, parce que personne ne doit être évincé des manifestations », celle-ci avait ajouté : « mais je vois aussi comment Jérôme Guedj donne rendez-vous, vient avec vingt journalistes ». Assurant que le député avait son « soutien, comme tous les militants du parti socialiste l’ont », la conseillère régionale des Hauts-de-France avait estimé qu’il fallait « faire attention à ne pas faire du 1er mai […] la revue de presse des incidents ».

 

« J’ai un peu honte pour Marine qu’elle ne soit pas capable de répondre à cette question », avait déclaré le député de l’Essonne, sur BFMTV, le 1er mai au soir. « Je vais lui dire une chose : il y a de l’antisémitisme hélas partout, il y en a aussi à l’extrême gauche, et malheureusement aujourd’hui il y en a surtout à l’extrême gauche ».

« Quand ça pue l’antisémitisme, on le sent »

Interrogé sur l’enchainement des évènements, Jérôme Guedj avait décrit « des gens agressifs, virulents » qui « sont d'abord venus nous insulter ». « Et puis après des gens sont venus nous agresser, après nous avoir traités de tous les noms, d’être des complices du génocide » à Gaza « d’être des collabos »,  « des soutiens des gouvernements d’Emmanuel Macron » a poursuivi Guedj précisant que ces individus sont ensuite « passés à la violence ».

Le député a notamment déclaré avoir « reconnu », lors de cette « tentative d’éviction » du 1er mai, des militants LFI présents le 27 avril place de la République à Paris lors d’un rassemblement dénonçant « l’islamophobie ». Un rassemblement dont avait été chassé Jérôme Guedj, au cri notamment de « PS, parti sioniste » et « sioniste dégage ! »

« Tout cela est cohérent avec la détestation qu’ils ont à l’endroit des socialistes et à mon endroit singulier dimanche dernier et aussi aujourd’hui, je n’ai pas pu m’empêcher de sentir – et on a des alertes hélas, dans sa vie personnelle, dans sa construction personnelle – quand ça pue l’antisémitisme on le sent ! et cela me brise le cœur de vous dire ça » a déclaré le député. Celui-ci avait poursuivi, fustigeant que des gens « à gauche aujourd’hui » puissent « balaniser, être complaisants » ou « regarder ailleurs » face à ce phénomène.

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