Maroc : vers une extension du «Gazoduc africain atlantique» jusqu’à Dakhla

Le méga-projet énergétique entre le Nigeria et le Maroc franchit une étape décisive vers sa concrétisation. Lors d'une récente déclaration, la ministre marocaine Leila Benali a présenté les dernières avancées du projet, mettant en lumière le rôle stratégique de Dakhla, au Sakhara occidental, dans ce chantier énergétique africain.
Le projet énergétique d'envergure entre le Nigeria et le Maroc avance à grands pas vers sa réalisation. Lors de son intervention le 21 avril à la Chambre des représentants, la ministre marocaine de la Transition énergétique et du Développement durable Leila Benali a évoqué les dernières avancées du Gazoduc africain atlantique (anciennement « Gazoduc Nigeria-Maroc »), mettant en avant le rôle clé de Dakhla dans ce projet stratégique, destiné à transformer le paysage énergétique du continent africain, rapportent des médias marocains, dont Industries.ma.
Le projet marocain du gazoduc est censé longer les côtes ouest-africaines au large de treize pays de l'Afrique de l'ouest ainsi que les côtes du Sahara occidental, un territoire disputé entre le Maroc et l'Algérie.
D'après la ministre marocaine, le projet progresse concrètement sur l'axe ouest-africain. Les études de faisabilité, d'ingénierie et d'impact environnemental sont désormais finalisées, et les travaux de terrain ont déjà commencé.
Dans ce cadre, Benali a souligné que ce projet s'inscrivait dans une vision royale visant à améliorer l'accès des pays sahéliens à l'océan Atlantique, afin de favoriser l'intégration économique régionale.
En reliant les pays du Sahel à l'Atlantique grâce à des infrastructures énergétiques, ce projet contribuera, selon elle, à dynamiser les échanges économiques et à renforcer la coopération entre les nations de la région.
Gazoduc Nigeria-Maroc : une passerelle énergétique vitale entre l'Afrique et l'Europe
Le gazoduc, d'une longueur de 6 800 kilomètres et d'une capacité de 30 milliards de mètres cubes par an, reliera le Nigeria à l'Europe via le Maroc. Il vise à améliorer l'accès à l'énergie, stimuler l'industrialisation régionale et renforcer l'intégration économique de l'Afrique.
Ce projet, estimé à 25 milliards de dollars d'investissements pourrait renforcer le rôle du Maroc de hub énergétique entre le Sahel, l’Atlantique et l'Europe.