Russie : le FSB annonce l'arrestation en Crimée des assassins d'un officier de marine
Le 19 novembre, le Service fédéral de sécurité russe (FSB) a annoncé l'arrestation de deux citoyens russes impliqués dans un attentat à Sébastopol contre le capitaine Valéry Trankovsky. Cet officier supérieur de la flotte de la mer Noire n'avait pas survécu à ses blessures.
Les agents du FSB ont arrêté deux Russes impliqués dans un acte terroriste contre l'officier de marine Valéry Trankovsky, à Sébastopol. Le Centre des relations publiques du Service fédéral de sécurité de Russie et le Comité d'enquête de la Fédération de Russie en ont fait état le 19 novembre.
Les inculpés sont deux habitants de la péninsule : une femme de 38 ans résidant à Sébastopol et un habitant de Ialta âgé de 47 ans, a précisé sur sa chaine Telegram le Comité d'enquête.
«Sur le territoire de la République de Crimée ont été arrêtés deux citoyens russes ayant fait exploser à la demande du Service de sécurité de l'Ukraine une voiture conduite par [...] le capitaine Valéry Trankovsky le 13 novembre 2024 à Sébastopol», stipule le FSB dans son communiqué.
«J'ai placé un engin explosif sous le plancher de la voiture et je l'ai fait exploser»
La femme était chargée de surveiller l'officier russe. En suivant sa voiture, elle a pu établir son lieu de résidence et son emploi du temps quotidien. Son complice, un homme «ayant fabriqué un engin explosif improvisé et l'ayant placé sous le plancher de la voiture, a compris la mission des agents ukrainiens et l'a mise en œuvre», a relaté le FSB. Un autre engin explosif a été découvert lors de la fouille du garage du suspect.
«En 2023, au cours de l'été, j'ai été recruté par des officiers du SBU; ma tâche consistait à liquider un officier de haut rang à Sébastopol. Dans la nuit du 13 novembre de cette année, j'ai placé un engin explosif sous le plancher de la voiture et je l'ai fait exploser», a déclaré l'homme, lors de son interrogatoire.
Celui-ci a également fourni un témoignage détaillé sur place, indiquant notamment où il avait caché la télécommande et le téléphone avec lesquels l'explosion avait été déclenchée à distance le 13 novembre, vers 10 heures du matin. L'officier, secouru après la déflagration, n'a pas survécu à ses blessures.