Conflit en Ukraine : la Russie est prête à des «compromis raisonnables», a déclaré Vladimir Poutine
Le 24 octobre, le président russe a accordé une interview à une journaliste de la chaîne de télévision Rossia 1, dans laquelle il a répondu à des questions sur le déroulement des opérations militaires, ainsi que sur les possibles compromis avec Kiev pour parvenir à une fin des hostilités.
La Russie est prête à faire des «compromis raisonnables» pour mettre un terme au conflit en Ukraine, a déclaré le 24 octobre le président russe lors d'une interview accordée à la chaîne de télévision Rossia 1.
«Il s'avérait que la partie ukrainienne s'était déjà arrangée pour refuser», a déclaré Vladimir Poutine, interrogé sur l'information selon laquelle Kiev aurait transmis une proposition par l'intermédiaire de la Turquie.
«Nous sommes prêts à chercher des compromis, nous sommes prêts à rendre ces compromis raisonnables, mais je ne veux pas donner les détails maintenant, parce qu'il n'y a pas de négociations substantielles. Les pays opposés refusent de le faire», a affirmé le président russe, réitérant que la Russie avait toujours laissé la porte ouverte aux négociations.
«Nous ne devons pas nous relâcher»
«Le résultat doit être en faveur de la Russie, je le dis directement, sans aucune timidité. Nous n'allons pas faire de concessions ici, il n'y aura pas d'échanges», a-t-il prévenu.
«Nous ne devons pas nous relâcher, nous ne devons pas y prêter attention» a déclaré le chef d'État russe, interrogé sur une éventuelle «fatigue» de l'Occident vis-à-vis de ce conflit. «Aujourd'hui, la survie de l'Ukraine est menacée et la sécurité des États-Unis est en danger», a ajouté Vladimir Poutine.
Le président russe a déclaré à plusieurs reprises qu'il était prêt à s'asseoir à la table des négociations. Le 14 juin, lors d'un discours au ministère des Affaires étrangères, il avait présenté les conditions préalables à la paix avec Kiev, afin de mettre «un terme définitif» au conflit ; en l'occurrence : le «retrait complet» des troupes de Kiev des Républiques populaires de Donetsk (RPD) et de Lougansk (RPL), des régions de Zaporojié et de Kherson. Une proposition rejetée par Kiev et ses principaux soutiens occidentaux.