S’envolant pour Moscou, le Premier ministre indien Modi se dit impatient de rencontrer son «ami» Poutine
Le Premier ministre indien Narendra Modi est attendu ce 8 juillet en début d’après-midi à Moscou pour une visite d’État de deux jours.
«J'attends avec impatience l'opportunité d'évoquer tous les aspects de la coopération bilatérale avec mon ami le président Vladimir Poutine et de partager nos points de vue sur diverses questions régionales et mondiales», a rapporté ce 8 juillet la diplomatie indienne. Le chef du gouvernement indien doit arriver vers 15h, heure locale, dans la capitale russe.
Narendra Modi a de surcroît estimé que le «partenariat stratégique spécial et privilégié entre l'Inde et la Russie» avait progressé au cours des dix dernières années, notamment dans les domaines de l'énergie, de la sécurité, du commerce, de l'investissement, de la santé, de l'éducation, de la culture, du tourisme et des «échanges entre les peuples».
Selon le Kremlin, les deux dirigeants discuteront des perspectives de développement ultérieur des relations russo-indiennes traditionnellement amicales, ainsi que des questions actuelles de l'agenda international et régional.
Le premier vice-ministre indien des Affaires étrangères, Vinay Kwatra, a déclaré plus tôt que Narendra Modi assisterait à un dîner privé avec Vladimir Poutine dans la soirée.
Le 9 juillet, Narendra Modi ira à la rencontre de la communauté indienne en Russie, avant de déposer une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu et de visiter le pavillon Rosatom lors d'une exposition à Moscou. Une nouvelle conversation entre les dirigeants des deux pays dans un format restreint est ensuite prévue, avant des négociations entre les deux délégations.
Des liens solides en dépit des pressions occidentales
Ce déplacement en Russie intervient quelques semaines après la prise de fonction du Premier ministre indien, récemment réélu pour un troisième mandat après sa victoire aux élections législatives le 4 juin dernier.
L’Inde et la Russie ont maintenu des liens solides en dépit des pressions occidentales. New Delhi a critiqué le sommet sur l'Ukraine en Suisse, refusant de soutenir le texte final adopté le 16 juin. L'Inde a souligné que seules des solutions acceptables pour «les deux parties» pouvaient parvenir à une paix durable en Ukraine.