Guerre à Gaza : selon le Hamas, le plan présenté à la presse par Biden ne contiendrait «aucune nouvelle proposition»

Guerre à Gaza : selon le Hamas, le plan présenté à la presse par Biden ne contiendrait «aucune nouvelle proposition»© Bashar TALEB / AFP
Des Gazaouis fuyant les bombardements israéliens le 6 juin 2024.
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Par l'intermédiaire de l’un de ses dirigeants, basé à Beyrouth, le Hamas a fait savoir à l’AFP que la feuille de route présentée fin mai par le président américain ne contiendrait «aucune nouvelle proposition». Au premier jour du neuvième mois du conflit, les affrontements ont fait plus de 36 654 morts dans l'enclave gazaouie.

Alors que le conflit entre le Hamas et Israël entre dans son neuvième mois, un cadre du Hamas a fait savoir le 6 juin que la feuille de route présentée le 31 mai par Joe Biden ne comprenait «aucune nouvelle proposition» afin de parvenir à une seconde trêve à Gaza.

«La vérité, c'est qu'il n'y a aucune nouvelle proposition présentée au Hamas», a déclaré à l'AFP Oussama Hamdane, un dirigeant du mouvement islamiste palestinien basé à Beyrouth.

Le 31 mai, Joe Biden avait évoqué les grandes lignes d'un plan en trois étapes visant à parvenir à un cessez-le-feu total entre l'armée israélienne et le Hamas, ainsi qu'à la libération de tous les otages. Un plan qui, dans la foulée de son annonce, avait été salué par plusieurs chancelleries occidentales ainsi que le secrétaire général de l'ONU comme une opportunité de mettre fin au conflit.

Washington n'a présenté aucun document, selon le Hamas

«Il n'y a pas de proposition, ce ne sont que des mots prononcés par Biden dans un discours», a toutefois insisté le cadre du Hamas auprès de l'agence de presse française. «Jusqu'ici, les Américains n'ont présenté aucun document qui les engage à respecter ce que Biden a dit dans son discours», a-t-il poursuivi.

Selon l'interlocuteur de l'AFP, Joe Biden aurait «essayé de dissimuler le rejet israélien» d'un autre accord, présenté début mai, qui avait été accepté par le mouvement palestinien. Le mouvement islamiste gazaoui se dit prêt à accepter un accord, a précisé Oussama Hamdane. Or, ce dernier a rappelé qu'un tel accord demeurait conditionné à un cessez-le-feu permanent et au retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza.

De son côté, dans la soirée du 6 juin, l'administration américaine, par l'intermédiaire du porte-parole du département d'État, Matthew Miller, a déclaré espérer «une réponse du Hamas le plus rapidement possible». «Nous pensons qu'il s'agit d'une priorité urgente pour faire passer ce cessez-le-feu, pour commencer à alléger les souffrances qui se produisent chaque jour à Gaza», a-t-il souligné lors d'une conférence de presse à Washington.

Le 3 juin, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, avait jugé «incomplet» le plan annoncé par Joe Biden, sans toutefois donner plus d'explications.

36 654 morts en neuf mois de conflit

Le 6 juin, dans un communiqué commun, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, le Canada et plusieurs pays d'Amérique latine ont exhorté les deux belligérants «à faire les derniers compromis nécessaires» pour arriver à un cessez-le-feu et à obtenir la libération des otages. 

Depuis des mois, Washington, Doha et Le Caire s'évertuent à trouver un accord entre les deux ennemis, et ce, alors que le conflit à Gaza a fait 36 654 morts en huit mois, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza.

La guerre a débuté après l'opération du Hamas «Déluge d'Al-Aqsa» le 7 octobre en Israël, qui a entraîné la mort de 1 194 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de chiffres officiels israéliens. En vue de négocier avec Tel-Aviv, le parti islamiste gazaoui a pris en otage 251 personnes, 120 étant toujours détenues à Gaza. Sur ce total, 41 seraient mortes, selon l'armée israélienne.

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