France : sept mois de prison pour le vol d’une sacoche contenant des notes sur les JO-2024
- Avec AFP
L’auteur du vol, le 26 février à Paris gare du Nord, d’une sacoche contenant des informations sur l’organisation des JO-2024 a été retrouvé et condamné le 1er mars, en comparution immédiate, à sept mois de prison et écroué à l’issue de l’audience.
Un homme d'une vingtaine d'années a été condamné ce premier mars à sept mois d'emprisonnement pour avoir volé la sacoche d'un ingénieur de la mairie de Paris, dans laquelle se trouvait des notes en lien avec les Jeux olympiques, a indiqué ce 2 mars une source judiciaire.
Le 26 février au soir, cet ingénieur, qui avait pris place dans un train régional à Paris gare du Nord, s'est aperçu que sa sacoche - qu'il avait déposée dans le coffre à bagages au-dessus de son siège - avait disparu, selon son récit à la police pour porter plainte.
Ce vol a suscité des inquiétudes quand une source policière a indiqué que la sacoche contenait un ordinateur et deux clefs USB avec des plans de sécurisation des Jeux olympiques de Paris, qui se tiendront du 26 juillet au 11 août.
Le 28 février, le parquet de Paris a précisé ses premiers éléments d'enquête, déplorant des «publications hâtives» dans la presse et assurant que la clef USB ne renfermait pas de notes «sur des dispositifs de sécurité sensibles».
Un individu «déjà connu» pour des vols dans les transports
«Cette clé ne contenait que des notes en lien avec la circulation dans Paris lors des Jeux olympiques», a souligné le parquet. L'enquête de flagrance a permis d'interpeller un suspect «déjà connu» pour des vols dans les transports en commun, notamment début janvier, a précisé la source judiciaire.
Le jeune homme, de nationalité marocaine, a été interpellé le 29 février par les enquêteurs de la Sûreté régionale des transports (SRT), relate BFMTV. Selon les informations du média, la sacoche a été retrouvée, mais pas l’ordinateur ni les clefs USB. L’individu a été placé en garde à vue.
Le 1er mars, il a été jugé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Paris, qui a prononcé son mandat de dépôt, selon cette même source. Outre le vol en récidive légale, il a également été jugé pour refus de remettre aux autorités judiciaires son code de téléphone.