Eurodéputé de Syriza : la dette grecque ne constitue pas «un grand problème»
Stélios Kouloglou, eurodéputé de Syriza, est revenu pour RT France sur la fin du programme d'assistance financière dont la Grèce a bénéficié. Pour lui, le pays est sur la bonne voie même si la population est socialement impactée par l'austérité.
Après trois plans de sauvetage et 289 milliards d'euros d'aide financière, la Grèce est officiellement sortie ce 20 août de la tutelle du Fonds monétaire international (FMI), de l’Union européenne (UE) et de sa Banque centrale (BCE). Invité à réagir sur RT France à cet événement, l’eurodéputé de Syriza Stélios Kouloglou a estimé que le pays n’était pas menacé par une nouvelle crise financière.
«Je ne pense pas que la dette constitue un grand problème […] Les remboursements ont été repoussés à 2032 [par l'Eurogroupe]. Pour le moment [la Grèce] est tranquille», a-t-il assuré. Néanmoins, il a souligné la nécessité de mettre en place les mesures adéquates pour permettre d'aider les personnes les plus touchées par les mesures d’austérité : «Il faut améliorer la vie quotidienne et augmenter le salaire minimum des jeunes gens et des personnes âgées. Il faut relancer l’économie grecque, il faut relancer la consommation.»
Officiellement, la Grèce retrouve son autonomie financière en sortant du troisième et dernier plan d’aide d’un montant de 86 milliards d’euros négocié en 2015. Elle a fait le choix de se financer désormais directement sur les marchés à des taux à peu près soutenables avoisinant les 4% alors qu’ils avaient atteint pour elle 37% au plus fort de la crise en 2012.
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