Étudiants en Russie : comment s'en sortir en tant qu'Africain ?
La correspondante de RT en français Adrienne Fabiola de Moussi a rencontré trois étudiants africains menant leurs études à Moscou, venus de Côte d'Ivoire, du Cameroun et du Mali. Retour sur des expériences inattendues.
La Russie demeure l’une des principales destinations pour les étudiants africains dans le monde, et ce, depuis l'ère soviétique, l'URSS ayant contribué à la décolonisation. Aujourd'hui, de nombreux dirigeants africains ont étudié en Russie, parlant quelquefois couramment russe.
34 000 étudiants africains en Russie
Au cours de l’année universitaire 1991-1992, plus de 15 000 Africains faisaient leurs études en URSS, et pas seulement à Moscou. Ils étaient 27 000 en 2020-2021 et 34 000 en 2022-2023, soit 10% des étudiants étrangers présents dans le pays, selon le Centre d’études africaines de l’École des hautes études en sciences économiques de Moscou.
Les domaines d’études les plus prisés par les étudiants africains sont la médecine (jusqu’à 30% des Africains), l’ingénierie et la technologie (environ 20%), ainsi que la gestion, les finances et l’économie.
L'État russe aide grandement les étudiants africains via des bourses. Ainsi, 4 700 bourses ont été accordées en 2023 à ces derniers et le plus grand nombre de bourses cette année-là était destiné à la Guinée (450), à l’Angola (300), au Mali (290), à la République du Congo (250), à l’Égypte (250) et au Nigeria (250).
Les invités de RT confirment les procédures de visa simplifiées, des frais de scolarité bas et surtout une expérience allant à l'encontre des préjugés sur la Russie.